Beaucoup de questions restent en suspens ;
Comme à son habitude le gouvernement veut aller vite et prend des décisions à la va-vite pour dépasser la contestation. Mais aujourd’hui quelles seraient les conséquences directes ?
Est-ce que les nouveaux embauchés garderaient le statut ? L’interview dans le VEOl de fin janvier parle de « bénéfice de mesures statutaires ». Ce qui ne veut absolument pas dire que les nouveaux embauchés diposeraient du statut mais seraient non-statutaires avec application de mesures statutaires.
Seraient-ils affiliés à la CNIEG lors de leur mise en inactivité ? Pour qu’un inactif bénéficie du tarif particulier, il faut aujourd’hui être affilié à la CNIEG.
Quelle sera la pérénité de notre régime? La fin des cotisations va entraîner une bascule économique de note régime. Celui-ci deviendra déficitaire dans un horizon de temps estimé entre une dizaine et une quinzaine d’années. Qui va alors contribuer au financement?
Que va-t-il arriver au personnel ayant déjà fait la lettre de départ en inactivité, et dont l’âge légal va être reporté ? Les agents vont-ils devoir revenir après le CET ? Ne faudrait-il pas repousser le calendrier de mise en oeuvre de la réforme ?
Le gouvernement n’ayant pas donné de réponses, c’est bien sur les employeurs de la branche qu’il nous faut aujourd’hui mettre la pression.
20230420_Info_EGC_Reforme_retraite20230420_Info_EGC_Premier_Echange_avec_Branche_suite_reforme_retraite
20230420_Annexe_decla_intersyndicale_RCC_IEG