La grogne sociale s’étend

Après les agents du RTE embarqués par la DGSI et gardés à vue, c’est par la réquisition que le gouvernement veut débloquer le dialogue dans les entreprises.

Une autre passsage en force à des miliers de lieux des déclarations d’écoute et de volonté de dialogue. Ce gouvernement ne connaît pas et ne comprend pas les français. Il ne perçoit pas leurs difficultés face à une inflation qui les touche dans leur quotidien. Et il les traite avec violence quand les travailleurs expriment leur détresse.

Les revendications salariales sont justifiées, l’inflation sur la dernière année est passée de 1,5 à 6,5% (chiffres INSEE), après une pointe à 6,8% en août. Les prévisionnistes estiment qu’elle devrait être équivalente en 2023. Or, les salaires ne sont plus indexés sur les prix depuis 1982, et les salaires ont décroché par rapport à l’inflation.

A EDF, pas une seule fois sous la présidence de M. Lévy, la révision du SNB n’a été au-dessus de l’inflation. C’est donc bien ce manque que les agents ressente et réclament aujourd’hui.

Le problème n’est pas aujourd’hui un problème de richesse en France, mais un problème de répartition de cette richesse. Le PDG de Total s’est augmenté de 2 millions d’€uros par an et a attribué à ses actionnaires un bonus de 2,6 milliards d’€uros, en plus du dividende. A EDF, le poste de PDG ne fait pas briller les yeux, à cause de son salaire « trop faible », seulement 460 000€uros annuels. Seulement.

Les agents et les salariés grévistes ne sont pas des voyous, les voyous seraient plutôt à chercher du côté de ces Présidents de région qui organisent des repas à 100 000€ avec de l’argent public.

La 18 octobre, nous appelons les agents à particper aux actions pour obtenir des nouvelles conditions salariales et défendre les droits des travailleurs.


20221013-FNMECGT-GREVE18octobre



CP-Intersyndicale-13-10-2022