L’Etatisation est lancée ;

Le projet de note de rachat a été soumis à l’Autorité des Marchés Financiers qui doit examiner sa conformité.

Dedans, plusieurs points sont évoqués, dont :

La valeur de rachat des actions ;

elle devrait donc être fixée à 12 €

Le projet Hercule (p8) n’est plus d’actualité ;

Ce qui signifie, dans ce type de document, qu’Hercule est mort et enterré. Et son porteur aussi. L’organisation générale du Groupe sera laissée à la future gouvernance.

La stratégie dans le nucléaire ;

Réalisation de 14 EPR d’ici 2050. Le coût d’un EPR étant compris entre 6 (initial) et presque 12 milliards d’€uros (Flamanville), il est raisonnable de l’estimer autour de 8 milliards. Soit au total 14*8 = 112 milliards d’€uros à trouver d’ici 2035. Dont 48/50 milliards pour les 6 premiers EPR voulus par M. Macron.

La stratégie dans l’hydraulique ;

Autant sur le nucléaire c’est bien précisé, autant pour l’hydraulique c’est le néant, la vacuité absolue. Une demi-phrase pour se rappeler que l’hydraulique existe. Aucune stratégie n’est donc envisagée pour l’instant pour notre secteur.

La réflexion sur une nouvelle régulation de l’électricité nucléaire ;

L’ARENh s’éteignant règlementairement fin 2025, le législateur devra créer un nouveau dispositif en suppléance

Tout ceci « reste à l’étude », mais donne quand même de précieuses indications : le gouvernement veut tout mettre sur la production nucléaire. On peut le comprendre, la problématique du remplacement du parc existant doit être traitée dès à présent. En 2050, une grande partie du parc sera en fin de vie et il faut 15 ans pour construire un nouveau réacteur.

Reste à espérer que l’hydraulique ne soit pas le parent pauvre de la famille.


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